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TRANSPORTS ARGENTINE

Transports Argentine
L'avion

Étant donné les distances, l'avion est, pour ceux qui en ont les moyens, la meilleure solution pour se déplacer en Argentine et en voir un maximum. Les grandes villes sont assez bien desservies, la plupart du temps quotidiennement.
Aerolineas Argentinas et LAN Argentina, les deux principales compagnies, couvrent la totalité du pays. Elles pratiquent des tarifs « nationaux » et « étrangers », les seconds étant bien plus chers sur certaines liaisons. Il est préférable d'acheter les billets d'avion pour les vols intérieurs en France, car vous bénéficiez alors d'un pass intéressant, le South America Airpass. En réalité, ce pass vendu par la compagnie LAN (en France et en Argentine) n'est pas acheté si souvent.
Les liaisons intérieures en 2011 sont beaucoup plus nombreuses que par le passé. Le réseau se développe. Ainsi Aerolineas assure plusieurs fois par semaine le vol Salta-Iguazú.
- Les taxes d'aéroport : elles sont désormais toutes incluses dans le prix du billet d'avion. Il reste néanmoins quelques exceptions comme les taxes des aéroports à El Calafate (38 $Ar, 7 €), Ushuaia (28 $Ar, 5 €) et Trelew (32 $Ar, 6 €).

Le bus

Les Argentins l'appellent bondi (à Buenos Aires) ou colectivo pour les bus urbains et micro ou ómnibus pour les moyennes ou longues distances. Les bus sont en général sûrs et confortables.
La plupart effectuant de longues distances font leur trajet de nuit, il y en a peu qui partent en journée. Les routes sont assez bonnes mais monotones. Attention, la climatisation est assez forte.
Comme les bus sont très utilisés par les Argentins, il peut être utile de réserver en période de week-ends et de vacances scolaires. C'est parfois possible par Internet. Sinon, il faut se déplacer à la gare routière et payer son billet d'avance. Pas de possibilité de remboursement.
Si la ponctualité n'est pas un des grands traits de l'Amérique latine, les bus y font exception.
Lorsqu'on fait un aller-retour longue distance, acheter les deux billets au même moment permet d'économiser parfois jusqu'à 30 % du prix. Le prix varie du simple au presque double, en fonction du confort du bus (surtout pour les grandes distances).
Mieux vaut penser à garder des petites pièces au fond de ses poches pour le bagagiste qui, une fois arrivé à destination, sort votre valise de la soute.
Pour connaître les différentes compagnies, les horaires et tarifs : plataforma10.com (toutes les compagnies n'y figurent pas).
Avec l'inflation et la hausse des prix pétroliers, ce poste de dépenses s'est fortement accru depuis 2010.

Le train

Depuis la privatisation des chemins de fer en 1992, il ne reste plus que quelques grandes lignes ouvertes, en plus des nombreuses lignes de banlieue. Le transport des voyageurs n'a de toute façon jamais été très performant, et la lenteur des trains est vraiment un handicap.
La principale ligne de passagers qui subsiste relie la capitale à Mar del Plata et la nouvelle ligne, Tucumán, à Buenos Aires. Et même pour ces destinations, on conseille plutôt le bus.
Si vous aimez le train, prenez la Trochita, qui va d'Esquel à El Maitén (petit village mapuche) en Patagonie mais qui reste un train touristique effectuant un circuit très court et pittoresque.

Le projet de « tren bala » (TGV) reliant Buenos Aires à Córdoba et Rosario reste fortement controversé. Chaque année, il est évoqué dans la presse, mais rien de concret n'aboutit sur le terrain. Outre son coût astronomique pour un intérêt relatif, il se murmure que le couple présidentiel, signataire de l'accord, est aussi propriétaire des terrains autour de la future gare, avec en projet la construction de casinos... Une question d'intérêts qui choque en Argentine.
Crise financière oblige, le projet, signé en avril 2008, reste en suspens ; l'Argentine aurait repoussé le projet...

En revanche, fin 2010, le Libertador, train légendaire qui relie Buenos Aires à Mendoza et San Juan, et arrêté en 1993, a repris du service. Avec ses wagons à l'ancienne, et son restaurant sur rails, il n'est pas sans évoquer les fastes du célèbre Orient-Express. On monte à bord en soirée à la gare de Retiro et on découvre au petit matin les premiers contreforts des Andes.

La location de voiture

Si cette solution est pratique, elle est tout de même chère (presque les mêmes prix qu'en France). La meilleure solution consiste à faire les grandes distances en avion et à prendre des voitures louées dans les aéroports (en ayant réservé à l'avance).
Les formules à kilométrage illimité tendent à s'étendre. Il faudra souvent estimer les distances à parcourir pour obtenir un prix. Pour aller au Chili et au Brésil, prévenir l'agence pour qu'elle fasse les démarches nécessaires et vous délivre un document de sortie du territoire. Les démarches prennent de 2 jours à près de 3 semaines.
Conduire en Argentine ne pose aucun problème majeur. Attention à la rareté de la signalisation (dans le Nord-Ouest en particulier). Il est d'usage de rouler avec ses feux de croisement allumés, même en plein jour. Quant aux limitations de vitesse, elles sont fantaisistes. La priorité à droite n'existe pas.

- Pièces requises : le permis international est demandé, ainsi que le passeport et une carte de paiement internationale.
- Stations-service : très nombreuses. Compter environ 2 $Ar/l pour l'essence sans plomb (especial) et 1,5 $Ar/l pour le diesel. Prix toutefois indicatifs, crise du pétrole oblige...
- Le GPS peut être utile, surtout dans les grandes villes, mais il est parfois en panne d'ondes satellite, par exemple dans les régions isolées. Assurez-vous d'avoir la carte-mémoire de l'Argentine dans votre appareil.

Les taxis

C'est un excellent mode de déplacement pour la capitale, surtout quand on veut changer de quartier. Compter 10 à 15 $Ar la course : pas bien cher.
Les taxis argentins sont facilement identifiables car ils sont tous peints en noir et jaune.
En province, si vous voulez visiter les environs d'une ville ou un site isolé, envisagez la location d'un taxi remis à la journée. Prix à négocier. N'hésitez pas à échanger quelques mots avec les chauffeurs, vous serez surpris de leur niveau d'éducation... et en oublierez leur conduite à la Fangio ! Veillez à respecter quelques règles de prudence.